L’hibiscus

Transformez vos relations : Remettre et demander

par Carole Braéckman

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Vous n’aimez pas votre relation à autrui ? Changez en. Avec beaucoup de simplicité, et sans prise de tête.

Remettre et demander : un exercice de foi en la vie - pour croyant(e)s et parfait(e)s athées.

Je vous livre ici une pratique simplissime pour avancer en cas de problème. Elle est une variante de poser ses soucis qu’elle explicite un peu. Vous vous souvenez de l’arbre à soucis ?
Et surtout, elle est aisée à effectuer - et donne sa pleine efficacité - dans le cas des relations personnelles.
Une excellente méthode à expérimenter donc dans le cas d’une personne qu’on a dans le nez, par exemple. (Ah bon, ça ne vous arrive jamais ?)

La première chose à faire, c’est de la remettre à Dieu si vous êtes croyant(e), et si pas, au vent qui passe, à l’Univers, à un arbre, à votre sagesse intérieure…
Exprimez clairement que vous ne voulez pas perdre de temps avec elle.
Et après, c’est à vous d’user de vigilance. Il est dans le pouvoir de chacun(e) – si je vous assure ! - de couper court avec une pensée à chaque fois qu’elle s’invite. A chaque fois.
C’est une décision à prendre, et à maintenir. Vous refusez tout bonnement d’y penser. La garder en tête, ressasser ses faits et dires serait lui faire trop d’honneur. Notez bien que dans un premier temps, vous pouvez parfaitement considérer ladite personne ainsi : avec cette petite pointe de mépris. Pas de blâme. Mieux vaut ça (pour vous, et pour elle aussi !) que de ruminer des horreurs malgracieuses sur son compte. Nous sommes d’accord.

Et parallèlement, il convient aussi de demander à ce que la relation s’améliore.
Vous posez juste votre demande.
Et vous laissez faire.
L’important est bien alors de ne surtout pas imaginer - même en rêve, d’accord ?! (sourire) - que c’est à l’autre personne de changer. Si vous avez un peu cheminé, vous avez sans doute déjà vécu des transformations de relations dues uniquement à votre propre changement de regard envers une personne.
Mais bon, se dire : je dois changer de regard, quand on ne supporte pas quelqu’un(e), c’est un peu illusoire, j’en conviens.
Alors, sans axer ni sur la personne – qui ne changera pas, c’est sûr - ni sur vous-même, - qui êtes trop excédé(e) pour souffrir une leçon de morale sur le devoir d’aimer tout le monde -, demandez à ce que la relation évolue.

Et cela doit devenir votre réflexe :
A chaque fois que monte la moutarde, vous remettez et demandez.
Vous m’en direz des nouvelles.

Je vous rappelle qu’on n’est pas obligé(e) d’aimer tout le monde. Par contre, pour vous déjà - eh oui ! ne serait-ce que pour vous ! qui vous gâchez le teint et l’humeur à ruminer - l’important est d’être en paix avec chacun(e).

Ne me demandez comment ça marche. Essayez et vous me raconterez comment ça marche ! (sourire)
Mais alors attention, hein, il vous faut vous placer dans la croyance absolue que ça fonctionne aussi pour vous. Si vous avez un doute… (sourire) remettez-le à Dieu si vous êtes croyant(e), ou au vent qui passe, à l’Univers, à un arbre, à votre sagesse intérieure…

Vous pouvez parfaitement pratiquer aussi ce stratagème de remettre et demander à propos de relations qui ne vous concernent pas au premier chef. Par exemple, une brouille dans une famille : votre nièce et sa mère, un conflit au travail : votre ami et sa patronne… Plutôt que de remâcher vainement les divers ressorts de l’antagonisme, remettez les personnages et demandez à ce que leur relation s’améliore. C’est peut-être encore plus facile à pratiquer que la fabrication de scénarios de bonheur… qui nécessite un peu plus d’investissement personnel, et qui peut être très ludique... Vous me direz.

Allons, vous essayez ? Vous me concéderez que la manière scientifique d’aborder une expérience, c’est encore de la mettre à l’épreuve, non ? Donc, tentez le coup de remettre et demander. Et sans nous hasarder à attribuer le résultat à quiconque, réjouissons-nous ensemble des heureuses issues.
D’accord ?
Et ensuite nous rajouterons, le verbe remercier que nous conjuguerons à l’unisson ! (sourire)
A vous de jouer !


© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - juin 2018


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