Quelles ruses inventer ? : Coucou n° 246 du 1er octobre 2013 :
par Carole Braéckman
On s’habitue si vite au bonheur ! Il s’use ! on dirait...
Bonjour vous, coucou toi !
je me demande quelles ruses inventer pour que le bonheur ne s’use pas ?
Vous savez comme moi que très souvent, on s’habitue... à un nouveau décor, une nouvelle connaissance... La joie qui nous habitait s’érode, somme toute assez vite...
Rappelez-vous comme j’ai parfois pu traverser "ma" forêt sans la voir ! Nous manifestons tous et toutes ce genre d’absence, n’est-ce pas ?
Parfois, nous considérons aussi nos proches comme des acquis. Vous savez : vous avez le bonheur, et l’honneur !, de partager la vie de quelqu’un(e), et vous ne voyez plus cette personne que comme un meuble, ou au mieux, une familiarité ! Vous ne réalisez plus le cadeau qu’il/elle vous offre de sa présence !
Décidément, ce serait idéal si nous avions la mémoire d’un poisson rouge.
A chaque fois que nous recroiserions notre bonheur, nous serions empli(e)s de gratitude !
Avez-vous des tactiques pour éviter que ne s’installe l’ennui dans votre vie ? Parce que, vous me l’accorderez, si l’émerveillement nous quitte, il laisse place à un monde gris, non ?
Personnellement, je m’appelle régulièrement à la vigilance.
Coeur ouvert, pieds à la terre, nez aux aguets, mirettes écarquillées...
Vite, avant que ce ne soit la vie et ses accidents qui me rappellent à l’ordre...
Car, il faut bien avouer que ce nous abandonnent les plaies et les bosses de la vie, c’est cette urgence de vivre, non ? cet appel à la présence à soi et aux autres ?
C’est d’ailleurs l’avantage de l’âge : nous ne pouvons avancer dans la vie, sans en avoir subi les bousculades... Et être ainsi invité(e)s à mettre plus de présence dans l’instant, là où, si nous y sommes vraiment, nous pouvons repérer les munificences de la nature, le don prodigieux que nous accordent les personnes qui partagent notre vie...
Gratitude attitude !
A tout bientôt !
Carole.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - octobre 2013
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