Peinture noire + et que sautent les barrières ! coucou n° 94 du 26 mars 2010
par Carole Braéckman
Bon soir ou peut-être bon jour !
Il est une image que je trouve toute simple, et très très efficace !
Je la tiens de Anthony de Mello : Lorsqu’on jette en l’air de la peinture noire, l’air ne se souille pas.
Il est une part de nous qui n’est jamais jamais souillée quelles que soient les périodes d’abattement, de dégoût, de brutalité que la vie nous inflige...
Même si vous trouvez, parfois, la vie glauque, si vous vous mettez un tant soit peu à l’écoute, vous découvrirez, ou retrouverez, cette part pure de vous-même qui n’est pas atteinte.
Et qui vous procure, de ce fait, une force incroyable !
Je voulais aussi, avec sa permission, vous raconter l’histoire d’une jeune femme venue me confier, entre autres, la dépression de son père, et combien elle en est affectée. A quel point, aussi, elle se sent démunie, face à cette figure, autrefois si forte. Elle le voit souffrir, et serrer les dents, sans trop personne à qui parler. Il n’en a pas vraiment l’habitude !
Je lui suggère d’être celle qui amorce le dialogue.
"- Oh non ! impossible ! j’ai trop peur de craquer ! c’est sûr, je vais fondre en larmes !
- Parfait ! cela va l’aider à lui-même sortir ses propres larmes !
- Oh, non ! je ne me sens pas le courage ! je vais attendre d’être plus forte !
- Au contraire ! ne rentrez pas dans son jeu de dissimulation, de grand fortiche ! Il faut bien que l’un d’entre vous craque cette barrière de bienséance. Vous allez lui faire tant de bien !
Il doit se sentir bien seul avec ses questions et ruminations. Les partager avec vous va le soulager !
Et si vous êtes gagnée par l’émotion, parce que vos peurs et chagrins rencontrent les siens, et bien, tant mieux ! Vous risquez seulement (!) une vraie rencontre avec votre père !
Maintenant, prenez votre temps. C’est un sacré pas ! Inutile de vous bousculer !..."
[...]
Le temps a coulé.
[...]
Il y a peu, j’ai reçu l’autorisation de vous livrer cette histoire et... son dénouement.
Et oui, vous avez deviné ! elle s’est lancée ! et ne regrette pas.
C’était un instant magique, un moment fort !
"Et il s’est engouffré tout de suite dans la porte que je lui ouvrais." Avec encore un peu de pudeur ou de difficulté à se dire, mais "En tous cas, c’était un sacré pas pour tous les deux !"
Moi aussi, j’en suis toute heureuse !!
Et vous, ça ne vous met pas le coeur en fête, cette barrière qui saute ?
A tout bientôt !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – avril 2010
Voir aussi sur le thème de garder la face, le texte sur l’énergie lourde du silence
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