Quand manque l’amour de la mère... ouille ouille ouille ! Il est très dur de se construire.
Bonjour vous autres,
hier, j’ai regardé un film de Stéphane Brizé qui m’a beaucoup émue : Quelques heures de printemps.
Vincent Lindon - que j’adore ! -, y interprète le rôle du fils d’Hélène Vincent - que j’adore !
Les deux ont du mal à communiquer. La mère est froide glaçon, le fils rude, abrupt !
Quelle équipe !
Je ne veux pas vous dévoiler l’intrigue, mais vraiment tout y est ! cette quête éperdue de l’amour maternel, quel que soit son âge, ce besoin de reconnaissance, tout.
Comme le dit si bien le réalisateur : la base, c’est l’amour de la mère.
Reste qu’il est là, cet amour, dans ce film aussi. En le visionnant, je me suis souvenue de Marguerite et le puits d’amour.
Bon, quand il est enfoui sous des carapaces telles qu’on ne le discerne plus, il est vraiment vraiment difficile de se construire. Et, évidemment, de croire à son existence..
Je rencontre tant et tant de souffrance, quand l’amour semble absent. Et ce, jusqu’à des âges bien mûrs.
Je vous assure qu’il est bien là, cet amour, et de tout coeur, je souhaite qu’il puisse éclore dans votre vie.
Pour autant, je ne tente pas de vous en convaincre, je comprends que cela puisse vous sembler du grand n’importe quoi.
Pas plus tard que ce matin - je vous assure, authentique ! - est tombé dans ma boîte une belle surprise comme je les bénis : une jeunesse à la retraite, m’informe que ça y est ! sa mère et elle, ont trouvé le chemin de l’amour et des câlins. Cela fait quelques quinze ans que je suis cette sombre relation, qui affectait beaucoup mon interlocutrice. C’était un des sujets principaux de nos échanges. Et semblait sans issue. La mère tenait le masque !
Et youpi ! le bienheureux dénouement est arrivé !
Vous vous souvenez aussi de la mauvaise mère ?
Alors, je ne veux pas que vous culpabilisiez, si vous n’arrivez pas à changer la donne - ou s’il est trop tard : on joue toujours avec l’équipe qu’on a.
Relisez, je vous en conjure, mon article sur cette empoisonneuse qu’est la culpabilité.
Et, si vous vous surprenez dans cette pépie d’amour, pas de blâme, vous n’êtes pas seul(e) !
Prenez un peu de champ.
Quittez la plainte, quittez l’attente affamée.
Vous êtes cet enfant inassouvi(e), oui. Vous êtes également autre chose : une grande âme ! Connectez-vous à cette force en vous.
Prenez grand soin de vous ! Chouchoutez-vous !
Rappelez-vous que c’est aussi mon conseil lorsqu’on a charge d’autrui... sous peine de désamour.
... Et détachez-vous du résultat.
Et peut-être, aurez-vous la joie ineffable de voir fleurir cet amour enfoui.
Peut-être.
Je l’espère sincèrement pour vous.
Que votre soirée soit douce. Et votre journée lumineuse !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – novembre 2018
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