Les grands-parents + Coeur rabougri : Coucou n° 211 du 6 décembre 2012
par Carole Braéckman
Les grands-parents ne sont pas toujours affectueux/ses, ou tendres.
Certain(e)s ont le coeur rabougri !
Que pouvons-nous faire pour ne pas mourir recroquevillé(e)s sur notre coeur rabougri ?
Bonsoir !
Quelques coucous plus haut, je parlais de l’amour des grands-parents, et j’ai été rappelée à l’ordre par une lectrice. Non, les grands-parents ne laissent pas toujours fondre leur coeur ! On peut vieillir, on peut mourir, en gardant le coeur fermé, férocement cramponné(e) à des principes, imperméable au rire des enfants. C’est tout à fait possible !
Mon interlocutrice a malheureusement écopé de deux de ces grises mines : ses grands-parents ne manifestaient aucune affection, aucune. S’abstenaient juste de la cingler de remarques acerbes lorsqu’elle était enfin conforme à leurs attentes : propre, sage, polie, lisse, sans débordement... éteinte !
Alors, elle a eu parfaitement raison de me reprendre !
En général, ou la plupart du temps, aurais-je dû préciser.
Oui, il est parfaitement exact qu’il existe des personnes âgées qui jamais ne désarment. Et restent recroquevillées sur leur petit trésor, un pauvre coeur, rabougri de n’avoir jamais servi.
Pauvres, pauvres !
Que de souffrances accumulées, sans doute, pour ne pas se laisser dégeler, jamais ! même quand l’horizon est de plus en plus borné, l’échéance plus que jamais annoncée.
Bon. Que pouvons nous faire pour réchauffer nos p’tits coeurs ?
Pas besoin d’attendre de grandir en âge, d’ailleurs. Dès aujourd’hui ! Oui, là tout de suite ! présentement là !
Accepter de recevoir l’amour ! Apprendre à le manifester.
Oh, ne faites pas les fortiches ! Je suis certaine que vous pouvez encore mieux faire ! Non ?
Savez-vous, par exemple, recevoir un cadeau ? savez-vous demander de l’aide ? savez-vous dire je t’aime ? savez-vous toucher l’autre, celui ou celle qui vous touche, je veux dire, prendre par l’épaule, par la main, ou serrer contre vous, la personne qui vous émeut ? pour la consoler, lui manifester votre présence, votre attachement ?
Pas toujours facile, n’est-ce pas ? Personnellement, j’en suis, sinon aux petites classes, du moins en classe de rattrapage ! oui oui ! c’est sûr ! Et je m’applique pourtant !
Et vous ?
Douce soirée ! belle journée !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - décembre 2012
Les derniers articles de Carole Braéckman
Vive les impôts et Coucous en salade : Coucou n° 479 du 8 mai 2022 (Coucous)
D’autres romans, encore... (Quelques livres)
Respectueux/se, oui, mais pas godiche : Coucou n° 478 du 3 avril 2022 (Coucous)
Le courage des oiseaux : Coucou n°477 du 25 mars 2022 (Coucous)
La valeur de l’effort accompli : Coucou n° 476 du 7 mars 2022 (Coucous)
Dans la même rubrique
- Tant de bises envolées + Ici, c’est joli joli ! : Coucou n° 448 du 17 mars 2020
- Battre froid + Boubou aux fourneaux : Coucou n° 447 du 5 mars 2020
- Irréfragable amour ! : Coucou n° 446 du 14 février 2020
- Inquiétude : Coucou n° 445 du 4 février 2020
- Bonne année + les bonnes résolutions : méfiance ! : Coucou n° 444 du 9 janvier 2020
- Un œil à droite, un œil à gauche, bien campée ! : Coucou n°443 du 22 décembre 2019
- Qui conduit le bus ? : Coucou n° 442 du 10 décembre 2019
- Étonnantes résonances + Éclats de rires et d’amour : Coucou n° 441 du 12 novembre 2019
- Les tyran(e)s + Rares : Coucou n° 440 du 28 octobre 2019
- L’âge des confitures : Coucou n° 439 du 15 octobre 2019
- Procrastinons en choeur + qui suis-je ? : Coucou n°438 du 8 octobre 2019
- Comment ça va ? et Diverses facéties : Coucou n° 437 du 13 septembre 2019
- Émerveillement et Trop vite ! : Coucou n° 436 du 28 août 2019
- Senior(e) ! la fin des diktats : Coucou n° 435 du 18 juillet 2019
- Je vous cause, je vous cause... ou Il est tout nu ! + Pimper : Coucou n° 434 du 11 juillet 2019
Vivre votre vraie vie : Manuel de route vers votre joie
Votre vraie vie n’attend que vous.
Ce livre a changé déjà bien des vies.
Les chercheurs/chercheuses d’authenticité ont trouvé LEUR manuel.