L’hibiscus

Légèreté, simplicité : l’exemple de la prière (conte de sagesse)

par Carole Braéckman

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Deux contes de sagesse, qui, par l’exemple de la prière, et par le biais de l’humour, nous invitent à mettre de la légèreté dans notre vie...
Soyons moins sérieux/se ! Mettons de la simplicité dans nos actes...
Même les plus sérieux !

Légèreté, simplicité...
Deux états assez rares, dans la vie... Nous sommes si appliqué(e)s à bien faire ! Enfants studieux déguisés en adultes...
En voici l’illustration par le biais de deux petits contes (extraits de Plus on est de sages, plus on rit un de mes ouvrages fétiches ! des contes de sagesse rassemblés par Éric Edelmann ) qui causent de la prière, mais que vous pouvez rapporter à d’autres domaines de votre vie !!



« Rabbi Yitzchak Luria était réputé pour être un grand saint et sa prière avait atteint une ferveur extraordinaire. Un jour, il apprit de la part des cieux qu’il y avait un homme dans une certaine ville qui priait beaucoup mieux qu’il ne le faisait lui-même. Le célèbre kabbaliste s’y rendit, appela l’homme et lui demanda :
« Êtes-vous un expert de la Torah ?
- Non.
- Savez-vous comment prier ?
- Non.
- Alors que faites-vous de si particulier ?
- Rabbi, répondit l’homme, je ne sais même pas l’alphabet au complet, seulement quelques lettres. Aussi quand je me rends à la synagogue et que je vois toute la congrégation prier tout haut avec autant de dévotion alors que moi-même je ne peux prier, mon coeur se brise et voici ce que je fais : j’énonce les quelques lettres que je connais et dis intérieurement : ’’Maître de l’univers ! Mettez ensemble toutes ces lettres de la manière qu’il Vous plaira et j’espère que vous trouverez cela acceptable.’’ C’est ce que je fais d’un coeur éploré et avec toute ma force puis je recommence ainsi à les répéter depuis le début. »
Ce furent ces mots qui eurent plus d’impact sur le Très-haut que les prières du grand saint. »


ou encore, dans le même ouvrage :

La nouvelle vint aux oreilles du patriarche de Constantinople que les moines du mont Athos ne connaissaient même pas par coeur le Notre Père. Il décida de s’y rendre lui-même pour remédier à cela et parvint à grand-peine à leur apprendre la prière en son entier.
Satisfait d’avoir accompli sa mission, il s’en retourna en bateau lorsqu’il vit sur la mer, à l’horizon, des petits points noirs qui se déplaçaient et semblaient se rapprocher. Finalement, les points noirs s’avérèrent être des moines qui courraient sur l’eau pour rattraper l’embarcation. Arrivés près du bateau, ils joignirent respectueusement les mains et demandèrent avec supplication :
« Pardonnez-nous, Monseigneur, mais après Notre Père...C’est quoi déjà ?... »
Celle-là, je vous la raconte aussi en vidéo : La bonne prière.


Jolies, non ?
Et comme vous le savez déjà, il n’est même pas nécessaire de savoir marcher sur l’eau, ainsi que je vous le raconte à propos d’une délicieuse partie de golf !!

© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – mai 2010








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