La mayo + Fada : Coucou n° 433 du 25 juin 2019
par Carole Braéckman
Dans les disputes, les fâcheries avec autrui, ne nous croyons pas innocent(e) : nous avons notre part, notre responsabilité.
Coucou vous,
je vous ai déjà abondamment causé de la colère - il faut dire que c’est un sujet où j’ai excellé... Par le passé - ouf ! (sourire)
Je voudrais ici vous rappeler que cette dernière a besoin d’un ingrédient majeur, sans lequel elle ne pourrait pas prendre : un(e) interlocuteur/trice.
Face à une colère, vous pouvez ajouter de l’huile pour que la mayo prenne, en vous attachant aux mots - certes parfois très brutaux - ou au contraire, décréter que vous n’entrerez pas dans l’énergie de cette colère (attention aux résonances !)
C’est très souvent, par exemple lorsqu’un(e) enfant adulte sort de ses gonds que les parents enclenchent ! et ruminent la violence, se répètent en boucle les horreurs... donnant à la moindre réplique l’étoffe d’une tragédie. Et la mayo monte !
Laissez les mots n’être que des mots... et s’envoler... Ne vous y arrêtez pas. Scrutez plutôt l’immanquable demande d’attention et d’amour qu’ils dissimulent.
Je sais bien que ce n’est pas aisé, qu’il y faut de la sagesse. Mais la sagesse, n’est-ce pas justement ce que nos enfants sont venu(e)s nous apprendre ?! (sourire)
Dans une interview de Marcel Pagnol, je l’ai entendu déclarer qu’il était possiblement fada, qu’il traduisait par qui a reçu le rayon des fées. Je suis fada, c’est très possible. [...] Évidemment, c’est visible d’ailleurs. Et me voilà à compléter ma collection sur les givré(e)s, les fêlé(e)s. L’enquête avance, les fées s’en mêlent !
Je me suis pris mes premiers shoots de tilleul !
Bonheur absolu ! Ne les ratez pas ! C’est de toute façon, une période où circuler narines dilatées !
Très douce soirée parfumée à vous !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - juin 2019
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