L’hibiscus

La bonne distance : Coucou n° 273 du 6 juin 2014

par Carole Braéckman

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Face à la misère, nous sommes meurtri(e)s, et parfois, nous fermons notre coeur. Ce qui n’est qu’une parade pour ne pas souffrir...

Coucou !
Vous allez bien par ce beau soleil ?!

J’ai entendu Klavdij Sluban, photographe, interviewé par Yasmine Chouaki dans l’émission de double culture : En sol majeur, énoncer la notion de bonne distance à propos de la photographie de guerre. Il racontait qu’il avait failli être photographe de guerre, mais qu’il n’y arrivait pas car il se sentait trop impliqué...
Cela m’a fait penser à maintes conversations avec vous concernant les images dures diffusées sur les écrans. Personnellement, je préfère quelqu’un(e) qui fond en larmes devant une image atroce, signe qu’il/elle n’a rien perdu de sa tendreté... Les personnes qui paraissent blasées, non affectées, ont bien remisé leur affect, caparaçonné leur sensibilité... ouille ! ouille !
Je me souviens d’un dessin de Sempé, qui nous montrait un enfant devant les horreurs de la télé. Impassible, le môme ! Et soudain, sur l’écran, le loup du Petit Chaperon rouge - ou équivalent, je ne sais plus - et l’enfant marquait la plus vive terreur !...
Où en êtes-vous, vous ?
Moi, j’oscille, entre mes beaux restes de "même pas mal !" et mon petit coeur de beurre...
Quand je vois un(e) enfant pleurer devant des sans abri, par exemple, je bénis le ciel pour le cadeau de son amour ! Les larmes sont, pour moi, comme une purification, un éclaircissement de ce monde parfois si sombre... Une ondée sur une terre aride.
Sans vous laisser engloutir, je vous incite à ne pas laisser les enfants, les âmes sensibles, porter seul(e)s la lumière du monde... La bonne distance, quoi...

Mon pied de tomates a essuyé quelques pluies... et noirci quelques feuilles... Je l’encourage, et ma foi, ses dernières pousses ont une robustesse épatante !
Alors, je ne sais si ça peut vous aider autant que lui, mais j’ai pensé à vous :
Je tiens à vous encourager, de tout mon coeur, à garder le cap de votre vérité ! de votre joie !
On ne sait jamais ! (sourire).

Très jolie journée à vous !
Carole.



© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – mai 2014








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