L’hibiscus

Femme sans homme : femme bancale ?

par Carole Braéckman

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Les femmes sans homme cherchent très souvent un partenaire. Et se perdent dans des relations pas forcément très respectueuses d’elles-mêmes.

Une femme sans homme est comme un poisson sans bicyclette, disait un slogan féministe des années 70. Je l’adore ce slogan ! Il est drôle ! imagé et percutant !

Je connais beaucoup de femmes dont la principale préoccupation est de se dégoter un partenaire amoureux.
Il est aussi des hommes, bien sûr, qui cherchent désespérément une compagne. (Et je leur conseille aussi de lire ces quelques lignes susceptibles de leur donner plus de légèreté.)
Mais il me semble que c’est moins fréquent. Ou en tout cas, qu’ils n’ont pas, comme beaucoup de femmes, le sentiment d’être carrément bancal(e)s sans amoureux/se. Peu de femmes, elles, se sentent complètes en elles-mêmes. Je pense évidemment qu’il s’agit là d’une croyance culturelle.

Je ne nie pas l’attrait ni les bienfaits de la vie amoureuse. C’est une voie merveilleuse pour avancer dans la vie. Et lorsque je souhaite à chaque femme esseulée de trouver le bonheur parfait ! mon voeu englobe bien évidemment la vie amoureuse.
Mais ne croyez pas que le bonheur passe obligatoirement par la vie amoureuse.
Ce serait source de dépit.
Parce que ce n’est pas vrai : le bonheur se niche en soi. C’est en soi qu’il faut le chercher. Rencontrer l’amour amoureux est un charme, un supplément offert par la vie, un cadeau - à chérir précieusement.
Parce que, dans votre quête éperdue du partenaire, vous oubliez de vivre. Vous négligez de chanter, de danser, de peindre, de voyager... Focalisées sur cette chasse à l’homme, vous êtes en tension à l’extérieur, et complètement décentrées, loin de vous, et vous vous étiolez doucettement et insidieusement.
Parce que regardant sous le nez tous les hommes susceptibles de convenir, c’est-à-dire tous ceux qui passent ! vous tissez de bien saugrenues relations avec la gent masculine...
Parce que vous sautez sur le premier venu, oubliant le banquet de Clarissa Pinkola Estes. Et bien régulièrement, vous vous fracassez le coeur, courant d’échec en échec...
Parce que vous vous entêtez parfois sur ledit premier venu, persuadée - c’est une autre de vos croyances - que passé, un certain âge, une femme ne doit pas être trop difficile. Cette dernière croyance s’appuyant aussi sur une déplorable confiance en vous.
Parce que ce faisant, vous vous préparez de bien piteuses conversations si l’amoureux, le vrai, se pointait. Qu’aurez-vous dans votre besace comme sujets : l’échec avec un tel, puis un tel, puis un tel ? au lieu de parler musée, cinéma, escapade, joie, éclats de rire...etc...

Au pire, vous ne rencontrez pas l’âme soeur. Vous imaginez-vous à la fin de votre vie, vous remémorant tous vos déboires amoureux ? Vous ne préféreriez pas énumérer vos hurlements de joie, vos fous-rires, vos créations, vos ravissements ?

De tout coeur, du fond du coeur, je vous souhaite de rencontrer l’amour.
Mais avant tout, je vous en conjure ! soyez vivante ! c’est le plus important ! C’est ce que vous vous devez, à vous-même. C’est ce que vous devez au monde : le plein déploiement de votre rire.
Vivez donc ! de toute votre âme !
Ainsi, le beau chevalier vous dénichera toute vivante. Et puis, s’il n’arrivait pas... en attendant, vous aurez ri !
N’oubliez pas : la séduction d’une femme se loge dans sa vivacité !
Et, jouant les poissons ! vous éviterez quelques rides de contrariété ! ça aide pour séduire d’être souriante !



© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - décembre 2012

Un autre texte complète celui-là : La peur du vide qui vous conduit à réféléchir sur votre "besoin" d’être en amour pour vous sentir exister...








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