Vous êtes unique. Exprimez votre vérité, vous seul(e) la détenez, et pouvez en clarifier le monde...
Si chacun(e) naviguait au plus près de soi, et se disait au fil du temps, je gage que le monde serait plus simple !
La mesure reste le respect de l’autre. Toujours.
Exprimez-vous au plus près de vous !
Si vous avez un tourment sur le cœur, si quelqu’un(e) vous a blessé(e), si vous êtes en désaccord, si vous tenez très fort à un désir, exprimez-vous.
Avant de foncer, clarifiez bien vos émotions. Relisez par exemple l’article Votre colère contre Machin(e), est-ce bien de la colère ? est-ce bien votre colère ? et concerne-t-elle bien Machin(e) ? afin d’être certain(e) de ne pas faire une confusion entre des émotions, situations ou personnes : il est si vite arrivé de se tromper d’émotion, et de répercuter auprès de quelqu’un(e) de vieilles blessures qui sont enfouies, au plus profond de nous et qui concernent une tierce personne (souvent un parent !). Ou encore le texte La colère d’amour ! qui peut vous aider également à assainir un embrouillamini émotionnel.
Prenez le temps aussi d’interroger votre boussole intérieure, Si votre conscience intérieure valide votre désir de vous dire, c’est sans doute que vous avez trouvé le discernement adéquat, votre justesse de ton, que vous êtes au net (honnête) avec vous, alors exprimez-vous.
Avec le plus de gentillesse possible, cela va de soi ! Vous ne cherchez pas à embarrasser quiconque. Vous avez juste le devoir de témoigner de votre vérité, d’être au plus près de vous.
Et vous seul(e) le pouvez ! Qui, en effet, portera votre vérité, si ce n’est vous ?
Ce que vous gardez par devers vous finit, la plupart du temps, par susciter de l’aigreur.
Il arrive que vous ayez honte d’exprimer de la colère, de la rancoeur. Ne vous jugez pas. Admettez d’éprouver des émotions, des sentiments, même s’ils ne vous semblent pas nobles ou licites. Cf La noblesse des émotions. Même s’il n’est pas forcément aisé pour votre interlocuteur/trice de s’entendre affirmer que vous ressentez de la colère envers lui/elle, c’est préférable à la fossilisation d’amertumes larvées.
Vous savez bien que lorsque vous renoncez à exprimer un désir, ou que vous retenez un reproche, une contestation, vous finissez par en vouloir à l’autre dans des proportions inimaginables ! Et vous sécrétez une aigreur qui peut être palpable dans bien d’autres domaines de votre vie. Vous savez bien que nous sommes rarement étanches !
Alors, y compris pour l’autre, il est important que vous vous exprimiez ! même si cela signe une dispute. Mieux vaut une franche querelle, que de sournoises gangrènes, non ? Si vous vous exprimez, vous laissez une chance à la relation de perdurer. Sur des bases saines.
Il vaut mieux dire, même avec quelques étincelles d’agacement, que de celer et laisser pourrir. Faites de votre mieux !
Soyez loyal(e) !
Vous êtes celui/celle à qui l’on a adressé un reproche.
Vous le méritez ? faîtes amende honorable.
Si vous éprouvez de la colère, attendez juste d’en être sorti(e), différez un peu vos excuses. Par contre, annoncez cette temporisation : Désolé(e), ce que tu me dis me met en colère. Je laisse mon indignation se calmer, et te répondrai plus tard. Et dès que possible, excusez-vous. Sobrement.
Et pardonnez-vous ! Vous ferez mieux la prochaine fois.
Il arrive à tout le monde de commettre des erreurs, de faire des bêtises. Arrêtez de penser que vous parviendrez un jour à être parfait(e)s !! C’est impossible ! Ce n’est pas humain ! Cf le texte Et tant pis pour la perfection !
Et réfléchissez : si nos bêtises avaient un sens, qui nous échappe, mais qui permette à l’autre de grandir ? … Ne serait-ce que parce que cela le/la pousse à s’exprimer ! (sourire)
L’important est que vous n’ayez pas accompli votre "forfait" avec l’intention de nuire.
Et même si tel était le cas… vous ferez mieux la prochaine fois… Résolument !
Vous ne le méritez pas, ce reproche, exprimez votre désaccord.
Et si, malgré votre contestation, l’autre s’entête à vous juger, mais que votre conscience intérieure, votre boussole, vous dédouane décidément, détournez-vous. Rien de bon à glaner auprès de quelqu’un(e) qui, probablement, se trompe de colère, et/ou d’interlocuteur/trice.
Et bien sûr, si vous méritez le reproche, mais trouvez le ton trop rude, voire infâmant ! vous avez le droit de vous exprimer !!
Soyez tranquille
Vous vous êtes exprimé(e)s dans votre vérité, et l’autre s’emporte contre vous ? ou vous tourne les talons ? Patience.
Laissez-lui le temps de digérer. Ce n’est facile pour personne d’être surpris(e) en flagrant délit d’imperfection (ah ! cette tension vers la perfection !!).
Il n’est pas rare, que dans un premier temps, la personne incriminée vous fasse porter la responsabilité de son imperfection ! Cf A cause de toi. Il est tellement humain de rejeter la faute sur l’autre ! Patience.
Si la personne est loyale, elle reviendra vers vous. N’ayez crainte.
Vous avez fait votre part. Vous avez fait du mieux que vous pouviez, au plus près de vous. La réaction de l’autre lui appartient. Ce qui relève encore de vous est votre paix intérieure. Le silence que vous conserverez en votre cœur, la bienveillance envers elle, seront une grande aide pour la personne prise à partie.
N’en faîtes pas un fromage !
Inutile de ressasser ce que vous avez dit. Chassez de votre pensée toute récrimination. Vous avez communiqué votre vérité, c’est bien. C’est tout. Vous allez constater qu’il vous est d’ailleurs beaucoup plus facile de ne pas ruminer, après vous être exprimé(e) !
Et puis, ce que vous avez à reprocher à une personne, ne concerne qu’elle. Si vous en parlez tout autour, si vous cancanez (!), vous donnez du poids et nourrissez de votre énergie, le sujet de discorde, lui donnant des forces comme si vous l’alimentiez ! Or, vous n’avez pas envie d’aider le monde à s’alourdir ? De plus, en "jacassant", vous entravez le cours de la libération du/de la protagoniste de l’affaire.
Bienveillance, paix et silence. Rappelez-vous !
Imaginez
Imaginez un monde où vous seriez absolument certain(e) que chacun(e) resterait toujours au plus près de lui/d’elle. A se dire au fur et à mesure, sans rien laisser s’enkyster, sans permettre d’effritement de la relation…
Quelle incroyable chute de la tension intérieure suscitée par la peur du jugement de l’autre ! non ?
De plus, comme tout serait dit, les risques d’agressivité seraient diminués, voire anéantis dans l’œuf !! Et du coup, chaque remarque pourrait être accueillie sereinement.
Il est vrai que, parfois, involontairement, l’autre vous brutaliserait encore. Mais si l’on omet ces éventuelles désagréables surprises, n’est-ce pas un soulagement de savoir que rien de malsain ne pourrait jamais se glisser entre vous ?
Et aussi, que vous-même auriez le droit, que dis-je : le devoir ! de rester également au plus près de vous, et de vous exprimer sur votre propre vérité, sans risquer d’être jugé(e), ni de perdre l’autre, puisque la franchise serait de mise.
Ensemble, construisons ce monde. Jour après jour, au plus près de notre vérité.
Et puis, peut-être, avez-vous aussi de très jolies "choses" à témoigner ? de tout votre amour, par exemple ! C’est tout à fait licite aussi, et tout aussi souhaitable !
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – janvier 2013
Vous pouvez lire également, lire aussi, relire encore et encore !, tout ce qui peut vous rappeler à la bienveillance et à la tendresse envers vous-même !
Un regard compatissant et bienveillant envers notre fichu caractère !
De l’indulgence !
Les pommes faisaient rouli-roula !
Vous n’aurez jamais assez d’indulgence envers vous-même ! Je dirais plus encore qu’envers autrui !!
Mais aussi, deux textes sur l’importance de témoigner de votre vérité, et sur l’énergie du silence, l’énergie considérable que vous dépensez par pudeur, le plus souvent, à vous taire...
Et, je vous conseille de passer un contrat avec vos proches ! Vous allez tous et toutes y gagner en fluidité ! Promis !
Et enfin, deux trois textes sur les bienfaits de VOUS dire :
Le cadeau de votre parole
Sans peur et sans reproche : même si ça sort un peu brutalement au départ... c’est préférable au silence. Et vous ferez mieux la prochaine fois, c’est sûr !
Honore-moi de ta franchise : les véritables ami(e)s n’hésitent pas à vous dire ce qui les chiffonnent en vous. Avec beaucoup de tact, quand même !
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