L’hibiscus

Chômage technique + Impeccable : Coucou n°232 du 30 mai 2013

par Carole Braéckman

Version imprimable de cet article Version imprimable     envoyer l'article par mail Envoyer par mail

Lors d’une dispute, d’une colère, sur quoi focalisons-nous ? les défauts de nos interlocuteurs/trices ?
Oui, le plus souvent.
Au lieu de repérer les souffrances qui ont conduit aux comportements inadéquats.

Bonjour toi ! Coucou vous !

Désolée d’avoir un peu tardé : la foudre s’est énamourée de mon ordinateur. Un coup de foudre, un vrai !
Comme je suis loin de tout, cela fut assez épique !
D’abord farniente, dû au chômage technique ! Je crois que cette partie-là, ma foi, fut assez jubilatoire... J’ai lu à m’en courbaturer la tête !
J’ai aussi pu tester la solidarité villageoise, et... la patience angélique de mes contacts informaticien(ne)s. Merci !
Et dû mesurer mon détachement : a priori, j’ai perdu toutes mes données ! Tous les bouts d’idées que je notais un peu partout ! pfft ! Me faudra bâtir sur du neuf ! Cela me plaît beaucoup ! Plus de culpabilité à avoir pour toutes ces pistes abandonnées, ou plutôt en attente, puisque je n’y peux rien !
Bon, me voilà de nouveau en ligne.
Euh ! pour celles et ceux qui m’ont écrit, au cours de la quinzaine écoulée, j’ai juste une pointe de retard ! J’arrive dans les trois jours.
Promis.

Cela fait un petit mois ou deux que je dois vous rapporter une conversation que j’ai eue avec un jeune homme.
Il me racontait s’être fâché avec un de ses copains de toujours. Définitivement.
Il en était tout retourné. "De toute façon, ça fait un moment qu’il dépasse les bornes, ne respecte rien ! C’est un connard ! je ne veux plus le voir !"
En grattant à peine, il convient que ledit crétin n’a pas eu une enfance facile.
"N’empêche que c’est un connard fini !
- Vous ne devriez pas penser à lui en ces termes. Dites-vous plutôt qu’il est malheureux. Cela va tout changer ! Puisque vous reconnaissez qu’il l’est...
Je ne sais plus si j’ai eu la présence d’esprit de lui commenter mal à la papatte.
- Oui, mais n’empêche...
- Je sais bien. Mais en vous focalisant sur sa muflerie, vous vous faites du mal. A vous ! Si vous vous attachez à repérer ses blessures, et à laisser votre irritation de côté, vous ne vous froissez plus. C’est pour vous que je souligne cela ! Regardez dans quel état vous a mis cette dispute ! Bon, entre nous, cela fera aussi du bien à votre ami, indirectement, car en restant impeccable, vous n’ajouterez pas à la colère du monde.
Je pense qu’il a compris. S’il avait eu besoin de cette séance, c’est qu’il s’était profondément meurtri, lors de l’algarade.
Finalement, son ami s’est conduit de façon prévisible : il n’avait - presque ! - pas le choix, lui, débordé par ses émotions. Alors que mon jeune interlocuteur, en optant pour la voix du calme conservé, a fait un pas immense !
Et bien naturellement, mais je préfère le préciser ! j’ai applaudi son idée d’éviter cet ami ! Ben tiens !

A tout bientôt ! je mets les bouchées doubles ! promis !
Carole. Toute éperdue devant le contraste entre le vert tendre des jeunes feuilles et le gris patiné des troncs noueux des chênes ! La pluie n’en peut mais ! Le printemps a des accents sublimes !



© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mai 2013








Élevons-nous : de l’enfance

Pour les enfants que nous avons été, pour les parents que nous sommes.
Un livre qui vous allège de vos peurs, vous guide vers une éducation respectueuse…

 

Coucou Vous ! 111 billets d’humeur jolie

Des graines d’humour à suçoter pour laisser la sagesse grandir en nous, presque à notre insu, et redonner au monde des couleurs poétiques et des valeurs humaines.
De petites vitamines épicées :-) à butiner au hasard.