Ramollote endormie + disputes : Coucou n° 249 du 20 octobre 2013
par Carole Braéckman
Qui a dit que nous étions toujours au top de notre intelligence ?
Si les émotions nous rendaient bêtes, au contraire ?!
Coucou vous !
Alors, ramollo/ramollote se déclinerait en ramolloterie ! si si il paraît ! Je le tiens de source sûre !!
Certain(e)s d’entre vous se sont mépris(es) sur ma signature : Carole, fantastiquement flagada [lorsqu’elle est] en étape de mutation !
Je voulais vous rappeler que je suis moi-même tout à fait ramolotte lorsque je mute : je vous ai déjà raconté combien je dormais... et dormais encore...
Mais je vais très bien en ce moment. D’ailleurs, je ne vous écris jamais lorsque ce n’est pas le cas. Je tâche de n’émettre que du joli... C’est bien le moins !
Une histoire attendrissante de relation :
Une jeune femme me parle de son père contre lequel elle est très en colère. Elle s’offusque qu’il ne comprenne pas ce qu’elle lui explique pourtant avec force arguments...
Elle lui renvoie sa propre enfance, le bouscule, veut le convaincre, lui prouve par maintes démonstrations, l’exhorte à manifester un brin de bon sens !... Rien à faire ! Il se fâche et réfute tout en bloc...
"Ne vous en faites pas ! Votre père est tout simplement bête !
- ??? Hein !!!???
- Votre père est bête à pleurer !
Non pas dans l’absolu, mais quand il est interpellé émotionnellement. Votre ton le brusque, c’est sûr, mais déjà, le simple fait que vous abordiez des sujets délicats le ferme ! comme une huître.
Pour chacun(e), il est des sujets et/ou des tons qui nous débranchent l’intelligence... Vous en avez certainement déjà fait l’expérience, non ?
Alors, vouloir sermonner quelqu’un(e) en faisant appel à son intelligence, alors qu’il/elle est en plein court-circuit émotionnel, est juste... parfaitement vain !
Adoucissez votre ton, vous ne discutez pas avec l’intelligence de votre père, mais avec son enfant blessé..."
Cela arrive très très souvent, vous ne croyez pas ? Je dirais : pratiquement dans toutes les disputes ! un(e) des interlocuteur(s)/trice(s) disjoncte... si ce n’est chaque protagoniste !
A la prochaine dispute, n’oubliez pas de considérer le petit garçon/la petite fille que vous avez devant vous !
Très jolie soirée à vous, et douce nuit ! et semaine jonchée de pissenlits !!
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – octobre 2013
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